Générations Futures a analysé des échantillons d’urines de trente Français de 8 à 60 ans vivant dans différents milieux (urbain ou rural) et ayant des habitudes alimentaires variées (varié, bio, végétarien…).
« Résultat? 100% des échantillons contiennent des résidus de cet herbicide [le glyphosate], classé cancérigène probable par le Centre international de recherche sur le cancer », révèle l’association.
La concentration moyenne de cet herbicide était de 1,25 ng/ml et « 96% des concentrations étaient supérieures à la concentration maximale admissible pour un pesticide dans l’eau, de 0,1 ng/ml ».
Pourquoi Docteur rappelle l’évolution de la réglementation en la matière: en mars 2015, quelques mois avant l’expiration de l’autorisation européenne du glyphosate, le CIRC a classé la substance comme « probablement cancérogène ».
La Commission européenne a proposé d’autoriser la vente pendant encore 14 ans, une position qui n’a pas reçu le soutien des Etats membres. Au printemps, un avis de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a exonéré le glyphosate du moindre risque cancérogène pour l’homme. Une initiative citoyenne européenne a été lancée pour interdire le produit.
Elle a été signée par 500.000 personnes et si elle atteint le million, les autorités européennes devront faire une proposition législative.